Et si mon téléphone avait cela ?

Microsoft d'un côté, Google de l'autre et enfin Mozilla sortent des applications offline qui permettent une mise à jour par exemple d'un blog qu'après synchronisation.

Avantage de cette technique : on évite une connexion ouverte et permanente sur une application externe, et on met à jour au bon moment. En situation de mobilité je trouve cela intéressant car on maitrise totalement le contenu et sa diffusion.

Pour en revenir au monde du mobile et en situation de mobilité, je pourrais donc écrire en TGV ou en avion mes articles et les synchroniser une fois arrivé. Il faut le savoir : utiliser le réseau 3G en TGV est impossible car le changement de BTS est trop fréquent donc les paquets de données sont perdus. Si on vous dit le contraire, essayez simplement, en faisant le tour du périphérique parisien de demander par SMS le restaurant le plus proche. Vous ne serez pas déçu du voyage.

Le GPhone c'est pour bientôt

Selon le Wall Street Journal, le Google Phone serait disponible dans le courant de l'année 2008.

Ainsi après l'iPhone, on verra débarquer chez nos opérateurs un téléphone lancé par un acteur de l'Internet. Vous avez noté cette différence entre Google et Apple ? Apple est une société qui fabrique et commercialise des biens comme des ordinateurs, des walkman... Google est une société qui vend et réalise des services conçus et pour être en réseau.

La première chose qui doit nous venir à l'esprit c'est que l'on puisse retrouver sur son téléphone tout l'univers de Google (Calendar, Blogger, Picasa, Gtalk....) mais selon moi, on devrait pouvoir l'enrichir ou du moins l'updater un peu comme Webwag. Ainsi on aurait un téléphone très personnalisé en fonction de ses centres d'intérêts. S'il est sous Windows Mobile, autant coupler l'agenda de facto à Calendar.

Espérons que l'ensemble reprenne ce qui se fait de mieux en Europe contrairement à un autre téléphone.

Webwag on Mobile

La bataille du Web 2.0 a commencé voilà plus d'une année et demie. Cela restait confidentiel et les initiés de la première heure utilisaient Netvibes, Webwag, Spresent... Bref des services qui révolutionnent notre manière d'utiliser le Web.

La nouvelle frontière étant avec l'arrivée de l'iPhone, le mobile, il est donc intéressant de voir comment cette révolution va se faire et comment les opérateurs vont utiliser cette nouvelle donne.

Je parlais plus haut de Webwag, et c'est le premier à tirer de tous feux avec son application Web to Mobile qui permet en temps réel de disposer d'une application fonctionnant rapidement et de manière très simple sur un téléphone. J'ai donc des informations que je personnalise en fonction de mes envies sous la forme de Widget.
Par ailleurs, c'est avec SFR que le deal s'est fait pour que les utilisateurs usent de leur abonnement data à plein rendement.

Je parlais des applications Rich Media, mais entre celle de WebWag et Yahoo Go, le monde du mobile commence à se transformer. Vous l'aurez remarqué, les deux applications citées appartiennent à... Yahoo.

Le 2.0 en entreprise

Le journal Le Parisien dans son édition économie du lundi matin, titrait : "Connaissez-vous bien le WEB 2.0 ?". Je ne sais pas si la journaliste maitrisait son sujet en tout cas, l'article introduit la notion très légère de la vision du Web 2.0.

Tout d'abord on nous parle du Web 1.0. Première nouvelle, il y a des versions du Web. Ensuite on s'extasie sur le phénomène du blogging, de Wikipedia et des forums. Diantre, ça existe ça ?!

Enfin un livre intitulé ">Wikinomics" analyse des exemples de travail collaboratif. Je vais être très critique car fallait-il attendre le Web 2.0 (dit collaboratif) pour travailler en bonne intelligence ? S'il ne fallait que les outils effectivement, les développements récents ont permis cela, néanmoins les forums existent depuis longtemps. Ce qui est nouveau c'est le crossing entre les différents sites et selon moi ce que personne ne montre clairement : les internautes ont apprivoisé le Web ! Qu'en sera-t-il quand l'ensemble sera porté pour des situations de mobilité ?

Paradoxe du téléphone

Je regardais la présentation de l'iPod Nano de septembre 2005 par mon ami Steve. Il commence sa présentation (PowerPoint) en affirmant que l'iPod c'est le lecteur MP3 le plus vendu au monde (où aux US ?) puis il annonce la venue du Nano et là cris dans la salle quand Steve le sort de sa poche de jean.

Lors de la présentation de l'iPhone, avec la même mise en scène, l'accent est mis sur le fait qu'il n'y a pas de bons téléphones (aux US ? sûrement !) et que l'iPhone va révolutionner la téléphonie.

Bon super bien tout ça mais on en oublie la fonction primaire : téléphoner. Si je demande à madame Michu dans la rue ce qu'elle attend d'un téléphone c'est bien de pouvoir joindre ses proches.

Ce qui est paradoxal, c'est bien de travailler sur des nouveaux produits et de vous dire cela. Normal, car je crois que le vecteur de croissance tant attendu n'explosera que lorsque nous posséderons des browser ayant des capacités équivalentes à ceux de nos ordinateurs et surtout regroupant ce dont on se sert le plus. C'est peut être pour cela que j'attends le Gphone.

GéoSticker

Si j'en crois les dires du site Neteco, Citynéo a réalisé une application pour GéoSticker un plan.

Le monde 2.0 est dédié à la collaboration, sur ce point, tout le monde est d'accord. Là où je le suis moins c'est quand on vous présente une chose qui ne fonctionne pas. Ne m'arguez pas que c'est une version Beta. En effet, on a une belle carte mais impossible d'y déposer la moindre information.

Première chose, c'est l'initiative tout à fait louable. Je ne vais pas aller à l'encontre de ce système. il existe déjà pour les navigateurs GPS dont mon fidèle TOMTOM un excellent site sur lequel on peut mettre à jour ses POI (Point of Interest). C'est moins joli car c'est une référence cartographique sur des coordonnées de GPS et il manque une photo, par exemple. A défaut on a un BMP.

Sur le second point, et j'en reviens à mon introduction, le service ne fonctionne pas. En fait, je ne sais pas comment géotagger un lieu. Autant sur Pikeo, je vais trouver comment réaliser cette opération.

Enfin, mais là c'est une critique de l'article de Neteco qui démarre par "Mobile 2.0 ?" Il faudrait déjà savoir si on est bien dans le même monde. Pour moi la mobilité c'est à la fois ce qui se passe sur des téléphones mais également un PDA ou un GPS bref, ces petits outils qui nous affranchissent d'un socle plus grand comme un ordinateur. Maintenant si on entend dans mobilité les ordinateurs portables, on conservera toujours une mauvaise vision de ce qui se fait sur les téléphones et autres outils et les ordinateurs.

Et le WEB devient riche

Ah Steve, comme tu es beau quand tu joues les évangélistes ! Et oui grâce aux joies électroniques tu es riche !

Mais ce n'est pas de toi dont je vais parler, pas encore... Tout d'abord merci à Olivier qui m'a trouvé un superbe lien. Yahoo fait fort avec son AJAX Evangelist. Avec un titre pareil, dans le monde des mortels et surtout des non technophiles, ce serait l'empereur de la crème à récurer. Que nenni ! Un homme chez Yahoo va vous expliquer que l'utilisation de AJAX c'est bien.

J'adore sa présentation tournée vers le WEB et un résumé a retenu toute mon attention :
interaction.feedback.information = richness. Ces termes démontrent l'importance de l'AJAX et des possibilité d'interaction sur le WEB pour le rendre riche. Je l'expliquais dans mon second article, AJAX n'est rien d'autre qu'un concept marketing pour vendre l'utilisation de Javascript dans une requête XMLhttprequest. Donc rien de nouveau.
Ce que Bill Scott introduit mais sans le faire paraître à l'écran c'est le mot design. Ainsi mais cela résume bien le WEB 2.0 côté concepteur : design.interaction.feedback.information=richness

Dans le monde du mobile il faudra du design.interaction.information=Rich Media. En effet, le feedback viendra certes rapidement mais il faut avant tout pousser les usages d'applications très fouillées graphiquement, permettant une interactivité homme-machine agréable et dont les sources d'information sont choisies par l'utilisateur.

Allez je vous laisse au grand Steve...

Creator...

Commençons par le champion du logiciel depuis une trentaine d'années... Microsoft qui lance avec sa plateforme Silverlight son premier site dédié à la création online : Popfly. Ensuite il y a Google et son Page creator.

Au niveau technologique, Popfly est basé sur Silverlight qui est un concurrent de la technologie Flex développée par Adobe. Popfly a un éditeur de Mashup, un de site WEB. C'est sur le dernier point que je vais insister.

Après MSN Space et Blogger, nous revenons à l'essence même du WEB : les sites WEB. Plus besoin d'éditeur comme Dreamweaver, fini les lignes de codes avec un Bloc-notes, ces outils vous sont offerts. Petit avantage à Microsoft qui permet l'intégration de Mashup dans les pages du site WEB.

La bataille se joue sur les services de conception de sites WEB après celle des blogs. Ce sera à qui intègrera sa propre technologie ou celui qui utilisera les standards de développements non propriétaires notamment via l'utilisation de l'AJAX. Enfin le but sera de rendre visible tous les sites et l'arrivée de l'iPhone avec Safari et bientôt Firefox sur les mobiles le téléphone sera intégré au WEB et il n'y aura plus d'adaptation du contenu. Enfin, cela sera valable dans 5 ans.

2ème vie, second monde...

On n'entend plus beaucoup les médias parler de Second Life. J'aurais bien cru que cette plateforme aurait été portée sur quelques mobiles. Et bien non ! La réalité virtuelle s'arrêtera dans le PC de salon (ou sur le PC portable).

En réflichissant à ce concept qui selon moi est éphémère, revenons une décennie en arrière. Qui se souvient de l'expérience lancée par Canal + et un certain Alain Le Diberder en 1994. L'idée était de reproduire le monde en une vision virtuelle avec le débit de l'époque (28 800 bps). Le moteur et les graphismes étaient présents sur un CD-ROM, le reste était géré sur les serveurs du 2ème monde.

Ce qui est intéressant de voir c'est que le premier monde virtuel est passé presque inaperçu. Le second a eu quelques échos. Personne n'a voulu porter la première mouture sur mobile, quant à la seconde, les ressources nécessaires pour la faire fonctionner sont trop exigeantes pour les téléphones actuels.

Internet est sans pitié et peu de sites ou applications deviendront des killer application ou website.

Le dimanche c'est un peu la fête

Voilà le genre de site que je glisserai bien sur un portail mobile. Pourquoi ? Parce que le principe du site est simple, non mercantile (pas de téléchargement si vous préférez) et fait appel à notre enfance.

Le principe est simple :
- Trouver une lecture de notre enfance
- Pouvoir le modifier simplement
- La publication est immédiate

Pourquoi sur un site mobile maintenant ? La mise en oeuvre est tout aussi simple que sur le WEB. En effet, il faut juste trouver le mécanisme de mise en page pour choisir la couverture, réaliser un formulaire pour le texte et enfin proposer la visualisation.

Par connaissance des langages de Orange (OML) et celui de SFR (PML) il n'est donc pas trop difficile de faire un site fun, attirant du trafic multimédia et permettant d'inciter les gens à revenir sur le portail.

L'Internet Mobile c'est aussi cela : découvrir des choses simples.